jeudi 31 janvier 2008

Lancement de mon doc (partie 2)



Nous sommes le 31 janvier, je suis probablement dans le bureau de Terrazul pour la dernière fois. Hier, ce fut le lancement de mon documentaire. Finalement, mon projet a abouti. J’ai mené à therme mon documentaire et hier, je le présentais pour la première fois dans la communauté. (Bis du texte précédent)

Je suis arrivé là (en retard évidemment). Je commence à m’habituer. Ça faisait déjà au moins 5 téléphones que je recevait et je répondais par la phrase typiquement Brélienne : Estou chegando! (je m’en viens!). J’étais bien ancré dans mon siège et je ne parlais plus. J’allais finalement présenter mon projet. Petite parenthèse : Faire un vidéo pour Alternatives c’est cool, je peux dire n’importe quoi, il y a peu de chance que les gens de la commaunauté voient mon vidéo. (Quoi que maintenant, avec Youtube!)...Mais présenter un film de 20 min sur la communauté en exposant le plus de facette possible ayant comme public cible cette même communauté. C’est autre chose. Bon, revenons au lancement. Je suis arrivée là pour constater qu’environ 80 personnes s’était déplacé pour assister au vidéo que j’avais fait pour eux. Pour être allé à plusieurs projections boboches, selon moi, il y avait beaucoup de monde. S’ensuivit des bla bla bla de présentation pour finalement appuyer sur PLAY. Il y avait des enfants dans la salles, il faisait terriblement chaud et pendant 20 min, ils sont restés là à regarder leur communauté défiler sous leurs yeux. Le vidéo terminé, ils ont applaudient, m’ont remercié et m’ont affirmés que j’avais très bien brossé le portrait de LEUR réalité.J’ai reçu de merveilleux témoignage, pas parce qu’ils s’adressait à moi mais plutôt parce qu’ils confirmaient qu’ils avaient compris exactement ce que je voualais représenter. J’ai voulu faire un vidéo montrant les difficultés à travers ils passent et les espoirs qu’ils cherissent. Tous ceux et celles que j’ai côtoyé durant ces 4 mois étaient là. J’ai même eu droit à un cadeau. Les femmes de la coopérative de couturière m’ont donné une courte pointe que elles ont fabriqués. Ce fut très significatif pour moi. Je n’ai pas pleuré parce que ce n’était pas triste, je n’ai pas pleuré parce que tout ça s’est passé très vite. Je ne vais pas pleurer parce que c’est terminé. Je ne vais pas pleurer et eux non plus.

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